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Cochise
Chef Apache Chiricahuas

 

 

 

 

 

 

Cochise (prononcé /koʊˈtʃiːs/,K'uu-ch'ish,« chêne »en apache) est un chef apache des Chiricahuas(1812–9juin 1874).Il est né probablement en Arizona

Il est marié à Dos-teh-seh, fille de Mangas Coloradas, il est le père de Tazha et Naiche.
En 1861, il est accusé injustement par les autorités américaines de l'enlèvement d'un enfant blanc. Après lui avoir proposé l'hospitalité sous sa tente, le lieutenant George Nicholas Bascom tente de le prendre en otage pour obtenir la libération de l'enfant.
Si Cochise réussit à s'échapper, plusieurs membres de sa famille sont capturés. Rapidement, il fait prisonnier quatre Américains pour négocier la libération des Apaches retenus prisonniers. Finalement soldats et Apaches exécutent leurs otages respectifs. Ulcéré par la pendaison de son frère Coyuntura et de deux de ses neveux, Cochise commence alors une guerre ouverte qui dure plus de dix ans. Il s'allie alors avec son beau-père Mangas Coloradas et devient chef d'une bande de deux cents guerriers Chiricahuas et Mimbreños.

           
de g à dr. Dos-teh-seh (épouse de Cochise) Mangas Coloradas beau père de Cochise Tazha et Naiche les fils de Cochise

Il entreprend une guerre de résistance contre les colons blancs qui envahissent son territoire. À la bataille d'Apache Pass en 1862, il subit une défaite face à l'artillerie du général James Henry Carleton. Il devient peu après le principal chef apache suite à la mort de Mangas Coloradas capturé par traîtrise, torturé et mis à mort. Il se réfugie avec ses hommes dans les monts Dragoon et Chiricahua et ils échappent à leurs poursuivants pendant près de dix ans, faisant régner la terreur sur tout le territoire apache.

    
Bataille d'Apache Pass général James Henry Carleton

Puis, un jour, un blanc, Thomas Jeffords, chargé de transporter le courrier et de traverser le territoire apache, vient voir Cochise sans armes avec un drapeau blanc. Tous les deux sont honnêtes, hommes de parole et loyaux. Une amitié naît que le temps n'a pas détruite. Cochise s'engage à ce que le courrier passe toujours sans être attaqué, du moment qu'il s'agit de courrier personnel et non de messages de l'armée. La guérilla continue mais « le courrier » passe toujours sans la moindre anicroche.


En 1872, conseillé par Thomas Jeffords, Cochise accepte d'engager des négociations de paix avec le général Oliver Otis Howard. Les deux parties s'entendent sur l'arrêt des hostilités et la création d'une réserve à Sulphur Springs, sur le territoire Chiricahua, à la condition que celui qui dirige la réserve soit son ami, Thomas Jeffords. Cochise y a vécu jusqu'à sa mort en 1874.

   
Général Oliver Otis  Howard


Citations À son ami Thomas Jeffords :

« Ce sont toujours les faibles qui perdent. Longtemps nous avons été les plus forts. Maintenant, nous sommes les plus faibles. Nous serons battus et nous mourrons, lentement si l'on réussit à nous enfermer dans des réserves, rapidement si l'on nous anéantit au cours d'une bataille. Puis ce sera votre tour. Après en avoir fini avec nous, vous vous tournerez vers d'autres peuples. Je suis certain que vous ne cesserez jamais de vous battre contre ces peuples qui sont sur des terres lointaines, de l'autre côté des océans et qui parlent des langues incompréhensibles. Serez-vous plus forts qu'eux ? Vous écraseront-ils ? Peu importe. Je ne sais qu'une chose : vous vous battrez sans répit. Partout où il y a des êtres vivants, la guerre est permanente. Nous autres Indiens, nous approchons de notre fin. La vôtre viendra aussi. Un homme fort rencontre toujours un homme plus fort que lui. »

« Shikissen (« mon frère »), crois-tu que tu me reverras encore en vie ? Je sens la mort venir, ce sera pour demain matin vers dix heures. Crois-tu alors qu'on se retrouvera ? Durant ma maladie, j'ai eu l'occasion d'y réfléchir bien souvent, et j'en suis venu à la conclusion que les vrais amis se rejoignent là-haut, plus loin que les montagnes, quelque part au-delà des cieux. C'est ce que je crois. »

Réponse faite après la proposition concernant le déplacement de son peuple sur la réserve de Tularosa au Nouveau-Mexique :

« Ceci est un bien long voyage. Là-bas, les mouches dévorent les yeux des chevaux. De mauvais esprits hantent ces lieux. Je veux rester dans nos montagnes, là où leurs eaux m'ont si souvent désaltéré. Je ne veux pas quitter mon pays. »

 

 


 


 

 

 

 





 

Date de dernière mise à jour : 17/04/2020

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