1584 colonie W. Raleigh
1584 Colonie de sir Walter Raleigh
Sir Walter Raleigh, né à Hayes Barton, Devonshire, vraisemblablement en 1552
Il fut plusieurs fois élu membre du Parlement et y jouit d'une grande influence. Disgracié un instant en 1592 pour avoir séduit et épousé secrètement, une des filles d'honneur de la reine, Elisabeth Throckmorton, fille de l'ancien ambassadeur Nicholas Throckmorton, il rentra bientôt en faveur et disputa à Leicester et au comte d'Essex le cœur d'Élisabeth ; on l'accusa d'avoir hâté la perte de Robert Devereux, le 2e comte d'Essex.
La Colonie de Roanoke sur l'Île Roanoke dans la Caroline du Nord actuelle fut le tout premier établissement anglais en Amérique, financé et organisée par Sir Walter Raleigh pour le compte d'Élisabeth Ire d'Angleterre dans les années 1580. Deux groupes de colons essayèrent d'y habiter. Le deuxième a disparu après trois ans sans approvisionnement venant d'Angleterre. C'est pourquoi l'île s'appelle « La Colonie Perdue ».
il tente de fonder, à partir de 1584, la première colonie anglaise permanente en Amérique du Nord, dans une région (aujourd'hui Caroline du Nord) qu'il baptise « Virginie » en l'honneur de la reine. Il devient, après la disgrâce de Drake, le tenant d'une stratégie navale offensive (raid aux Açores, 1592). En 1595, il explore la Guyane, puis participe avec éclat à l'expédition contre Cadix (1596). Accusé de trahison par Jacques Ier, il est emprisonné de 1603 à 1616. Rentré en grâce, il se rend encore en Guyane (1616-1618), mais l'expédition échoue et Jacques Ier le fait exécuter. Il est l'auteur de nombreux écrits (récits de voyages, Colonie de Roanoke Carte de la colonie de Roanoke, par John White, 1584 La Colonie de Roanoke sur l'Île Roanoke dans la Caroline du Nord actuelle fut le tout premier établissement anglais en Amérique, financé et organisée par Sir Walter Raleigh pour le compte d'Élisabeth Ire d'Angleterre dans les années 1580.
Deux groupes de colons essayèrent d'y habiter. Le deuxième a disparu après trois ans sans approvisionnement venant d'Angleterre. C'est pourquoi l'île s'appelle « La Colonie Perdue ». Après le demi-échec de Humphrey Gilbert pour s'emparer de Terre-Neuve (1583), Walter Raleigh, favori de la reine et captivé par l'ouvrage de Bartolomé de Las Casas (The Spanishe Colonie, 1583), obtient une charte pour tenter de s'implanter au nord de la « Floride » espagnole en 1584. Walter Raleigh envoya en éclaireur une expédition menée par les capitaines Philip Amadas et Arthur Barlowe. Les journaux de bord des deux capitaines, publiés par Richard Hakluyt, fournissent un récit détaillé de ce voyage. Hésitant à s'engager dans le détroit de Floride, la flottille doubla le Cap Fear et mit au mouillage dans l'île de Roanoke, une île de l'archipel côtier des Outer Banks, le 5 juillet 1584. La taille de cette île fut estimée à vingt miles de longueur (environ trente kilomètres) et six miles de largeur (environ dix kilomètres). Barlowe et Amadas ramenèrent en Angleterre deux indiens algonquins de la tribu des Powhatans.
L'abondance de la région en bois (des « cèdres » notamment, que Verrazano avait déjà décrits ; sans doute des conifères de l'espèce Pin rouge), en fruits (une variété de raisins, sans doute des airelles) et en poisson, décida Raleigh à lancer une seconde expédition, cette fois pour coloniser cette région baptisée Virginie (en hommage à Élisabeth Ière d'Angleterre, la « Reine-Vierge »). Une flottille de sept navires commandée par Richard Grenville quitte Plymouth en avril 1585 avec 600 hommes à bord. Après une escale à Porto Rico, les anglais arrivent en Caroline du Nord en juin. Grenville fait bâtir un fort avant de repartir pour l'Angleterre. Par manque de vivres, il laisse sur place une centaine d'hommes seulement, sous la direction de Ralph Lane. Ils explorent la région vers le nord à la recherche de mines ou d'un passage vers le Pacifique mais leur plus grande découverte est la baie de Chesapeake.
La situation se tend avec les amérindiens au cours de l'hiver 1585-86. Ceux-ci, ayant épuisés leurs réserves, ne peuvent rapidement plus échanger de nourriture avec les colons. Craignant un assaut général, Lane décide d'attaquer les villages des autochtones en juin 1586. Une semaine plus tard, Francis Drake, de retour d'une opération contre les espagnols plus au sud, arrive avec des vivres. Lane décide alors de rentrer en Angleterre avec tous les colons. En juillet 1586, Grenville revient avec des renfort et trouve le site abandonné. Il laisse néanmoins sur place une quinzaine d'hommes sur place face à une population amérindienne hostile.
Pour autant, l'année passée sur ces rivages permit à Thomas Harriot de livrer une étude détaillée du pays et de la langue des algonquiens, et au graveur John White de livrer les premières planches illustrées de la vie des indiens d'Amérique du Nord : ces planches paraîtront plus tard dans la réédition par Théodore de Bry de la relation d'André Thévet, « Les singularités de la France Antarctique » . Les colons rapportèrent également en Angleterre l'usage de plantes réputées médicinales, le tabac et le sassafras.
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Date de dernière mise à jour : 19/10/2022
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