La guerre des Pequots est une guerre qui a opposé les Amérindiens Pequots aux colons blancs dans l'arrière-pays du Massachusetts à partir de mai 1637. Cette guerre fait suite à une tentative de colonisation des terres indiennes, elle-même entraînée par de nombreux décès dus aux épidémies chez les Pequots. Le capitaine John Underhill commenta dans son journal cette guerre, qui se limita à l'attaque d'un grand village indien.
attaque du village des Péquots
Historique
Cette guerre est liée aux premières traces de recours à l'esclavage en Nouvelle-Angleterre, contemporaines d'autres traces au même moment en Virginie et au décret de 1636 sur l'esclavage à vie à la Barbade.
sculture bois représentant Tatobem grand sachem
En 1633 la tribu des Pequots vit ses effectifs tomber de 8 000 à 4 000 à la suite d'une épidémie de variole, maladie apportée par les colons, ce qui suscita des tensions avec ces derniers. En 1634, à la suite d'une rivalité avec la tribu des Narragansetts, au sujet du commerce avec les Hollandais, Tatobem le Grand Sachem Pequot est tué et remplacé par son fils Sassacus.
En 1637, la guerre éclata lorsque des tribus indiennes Pequot s'opposèrent à la tentative de colonisation par les blancs de la région de Connecticut River. Par une nuit de lune de mai 1637 les colons de la baie du Massachusetts et de la colonie du Connecticut cernent le village Pequot Missituck, aidé par leurs alliés, les Indiens Mochegans et Narragansetts. En moins d'une heure le village est brûlé et 400 à 700 personnes tuées.
Le massacre éparpilla les survivants au sud de la Nouvelle-Angleterre, Long Island et la région de New York, ceux qui restaient étant réduits à l'esclavage. À Boston en 1638, William Pierce, le capitaine du Desire (construit en 1636 à Marblehead, près de Salem), importe la première cargaison d'esclaves de la Barbade, qu'il échangeacontre des prisonniers pequots