Période 4'000 à 1'000 ans av
D'environ 4000 à 1000 av.J.C
À partir de 2500 av.J.C. des occupations sont démontrées par de nombreux amas coquilliers, et on distingue les premiers signes d'une différenciation sociale. Les traces d'habitation indiquent des agglomérations qui s'associaient de manière saisonnière avec des tribus parentes pour la chasse. Dans les plaines, on peut repérer les maisons et les villages. Apparemment, la chasse à l'arc se répand dans le nord, en provenance d'Asie. Elle chemine lentement à partir du nord-ouest, où elle s'arrête longtemps, puis vers la côte est, pour enfin atteindre l'extrême ouest par une large boucle On trouve aussi des tombes près de la côte est, comme un cimetière au nord-ouest de Terre-Neuve (Port au Choix), utilisé de 2400 à 1300 av.J.C. et où l'on a découvert 56 corps. Les tumulus y représentent les plus anciennes constructions monumentales connues du Canada. Les groupes formant cette culture sont désignés comme les Peuples maritimes archaïques ou Peuples à la peinture rouge en raison de l'utilisation de l'ocre rouge qu'il faisaient. |
Amas coquillier chasse à l'arc |
|
On distingue une période ancienne (6000 à 4000 av.J.C.) qui se refroidit sensiblement, ce qui atteint fortement les cultures côtières du Canada actuel. Les groupes qui occupaient le Labrador central depuis 4000 av.J.C. évacuent le territoire. Vers 2250 av.J.C. les Inuits qui ont atteint l'Amérique du Nord vers 3000 av.J.C. en provenance d'Asie, se dirigent vers ces régions vers le sud, et également, des chasseurs en provenance de l'intérieur des terres atteignent les côtes. Le territoire au nord du Saint-Laurent semble avoir été abandonné. Vers 2000 à 1700 av.J.C., il semble que des peuples du sud se dirigent vers le nord jusqu'au Nouveau-Brunswick (les Peuples Susquehanna archaïques), mais il est fort possible que seules leurs techniques se soient propagées vers le nord.
|
|
|
|
chutes du Niagara |
Il est probable que les peuples du sud se soient imposés, cependant le début de la culture Laurentienne est archéologiquement difficile à saisir, comme celle du complexe archaïque moyen. L'accroissement de la population et la complexification des cultures créent un accroissement des découvertes archéologiques, et un classement plus significatif. Cependant, la région est exploitée par l'agriculture, si bien que de nombreuses découvertes, faites dans des terres labourées n'ont plus de stratigraphie Vers 2000 av.J.C., il y avait là cette culture qui avaitdes rituels d'enterrement complexes, avec offrandes d'objets de cuivre, d'outils et d'ocre. Les relations commerciales s'étendaient jusqu'au Dakota. Comme les régions habitées n'étaient pas bien continues, les séries de trouvailles archéologiques sont rares. Mais on peut reconnaitre les cycles de migrations saisonnières qui se sont perpétuées pendant des millénaires. on a trouvé une pipe en forme de tube, âgée de 4 700 ans environ.
|
|||
|
|||
De nombreuses pointes de flèches proviennent de la calcédoine
|
|||
En tout, dans l'intervalle entre 6000 av.J.C. et notre ère, on compte 5 modifications fondamentales : les phases sèches s'adoucissent, l'espèce de bisons actuelle se répand, les chiens sont introduits comme animaux de bât et de trait, ce qui augmente la mobilité,
|
tipi oglala 1891
|
tipi shoshones |
tipi shoshones
|
tipi cheyenne
|
tipi Huron
|
|
|
La culture du Plateau moyen né entre les Rocheuses et la chaîne côtière du Pacifique développe vers 2500 av.J.C. ce que l'on appelle le kekuli, une maison semi-enterrée.
|
En même temps, la nourriture s'enrichit en saumon, bien que tout ce qui est mangeable ne soit pas négligé, des coquillages aux moufettes. Les tribus salish actuelles se font mettre en liaison étroite avec cette culture. Les exceptions dans ce domaine sont les Nicola,qui parlent Eyak-athapascan et les Kootenays. |
|
C'est une évolution similaire qui s'opère sur la côte ouest, dont les cultures se différencient de plus en plus sur le plan régional (v.Salish de la côte). carte des population Salish de la cote
La hiérarchie des sociétés se marque plus clairement certains groupes ont un meilleur accès aux ressources, amassent des richesses et promeuvent le commerce. Le saumon,le poisson-chandelle et les coquillages deviennent les nourritures les plus importantes
, et c'est pourquoi surgissent les nombreux amas coquilliers, dans lesquels on retrouve
|
bassin du Yukon |
bassin de Mackenzie |
avec leurs immenses territoires d'immigration, se trouve une culture de chasse au long cours, avec une mobilité extrême de petits groupes. D'où une grande rareté des sources archéologiques. L'hypothèse dominante d'invasions à partir des Plaines vers 4000 av.J.C. s'expliquerait le plus aisément avec l'introduction du propulseur à javelot (Atlatl), qui demande d'autres pointes de projectiles. Entre 5000 et 2000 av.J.C. se produit aussi une migration vers le sud de cultures Inuits. Il est probable que les langues athapascanes remontent à cette culture régionale |
cliquez ici (page)pour allez où vous voulez sur le site
Date de dernière mise à jour : 11/11/2021
Ajouter un commentaire