Histoire de la recherche
Histoire de la recherche
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Charles M. Tate | Edward-Francis Wilson | Adrien-Gabriel Morice | Sir Daniel Wilson |
Charles M. Tate | Edward-Francis Wilson | Adrien-Gabriel Morice | Sir Daniel Wilson |
Franz Boas et son école ont aidé à percer la recherche ethnologique, qui est rattachée en Amérique à l'anthropologie. Le Néo-Zélandais Diamond Jenness s'est occupé pendant la première Guerre mondiale des groupes des Ojibwés et des Dakelh. Le Français Marcel Giraud s'est occupé de façon exhaustive des Métis. À ces travaux fondamentaux, il faut ajouter ceux de Marius Barbessu de l'Université Laval.
Freanz Boas | Diamond Jenness | Marcel Giraud | Amérindien Dakelh |
Alfred Goldsworthy Bailey du Nouveau-Brunswick peut être considéré comme le premier ethnohistorien, qui a interprété les sources historiques du point de vue de l'ethnologue. Une autre source de l'histoire des Premières Nations est l'histoire militaire, comme George Stanley sur la rébellion du Nord-Ouest des Métis l'a faite, où en passant, il étudie les influences des Métis sur la société de la frontière, et de là sur le développement de l’ensemble de la société. Sauf pour His Majesty's Indian Allies de Robert Allens, cette branche n'a été cependant qu'à peine effleurée, contrairement aux États-Unis.
alfred goldsworthy bailey | Robert S. Allens | George Stanley |
Ce n'est qu'avec la forte croissance de la taille et du rôle des universités canadiennes dans les années 1960 que l'on en arriva à de plus nombreux projets de recherche, et avant tout dans le domaine de l'archéologie, comme par Bruce Graham Trigger. Ce n'est qu'à ce moment que les Indiens ne sont plus considérés comme une « race en extinction », et les aspects classificatoires ne sont plus mis au premier rang.
Bruce Graham Trigger |
ouvrage |
Les premières critiques contre la politique gouvernementale se font entendre. Cornelius Jaenen (Friend and Foe, Nouvelle-France), et Robin Fisher (Contact and conflict, Colombie Britannique jusqu'en 1890) s'occupent de la question des contacts culturels, Daniel Francis et Toby Morantz (sur la traite des fourrures), Jennifer S. H. Brown(Strangers in Blood, les femmes dans la traite des fourrures) ou Sylvia Van Kirk (Many Tender Ties) se sont occupés de la traite des fourrures, comme A. J. Ray (Indians in the Fur Trade), qui pour la première fois met les Indiens au centre.
Cornelius Jaenen |
Friend and Foe |
Daniel Francis |
la traite des fourrures |
Jennifer S. H. Brown | Stranger in blood |
Dans les années 1980, on en arriva à insister sur le rôle des Indiens et des femmes dans le commerce et la mission, à des recherches sur la politique indienne et sur la réaction des Indiens concernés (Gerald Friesen: A Narrow Vision Sur le rôle des bureaucrates : D. C. Scott). De même, Sarah Carter a écrit sur l'échec de la politique agraire au Canada ouest (Lost Harvests) et Katherine Pettipas (Severing the Ties that Bind), sur les essais gouvernementaux de contrôler les rencontres annuelles des Indiens de la Prairie. Là-dessus sont venues des études sur la répression du potlatch, comme celle de Douglas Cole und Ira Chaikin (An Iron Hand upon the People), et sur l'histoire du droit. Dans les années 1990 les premières vues générales voient le jour, comme celle de J. R. Miller (Skyscrapers Hide the Heavens) et de Dickason 1992. Les histoires générales du Canada ne commencent plus avec les soi-disant « Vikings » de l’an 1000, mais avec les premières occupations perceptibles du pays. Là, l'archéologie prend une grande importance, mais la linguistique et la génétique jouent aussi un grand rôle.
Sarah Carter |
Lost Harvests |
Katherine Pettipas | Severing the Ties that Bind |
La lutte pour les droits politiques et les querelles constitutionnelles, que les groupes indiens faisaient apparaître en tant que prises de parti politiques et de lobbyistes, ont conduit cependant à ce que les historiens soient déplacés dans le sentiment du public par les juristes et les politologues. En outre, les groupes indigènes exigent leur prise en compte et leur collaboration avec les projets historiques, avant tout par leur propre vision de l'histoire et leurs propres formes de tradition, et de leur savoir. La préoccupation de la forme d'histoire que représente la tradition orale rencontre cette forme de développement.
Musée Canandien de la Civilisation |
Le Musée canadien des civilisations a édité l'ouvrage archéologique standard de James Wright (A History of the Native People of Canada. Archaeological Survey of Canada) en 1995. En 2003 a suivi Larry J. Zimmerman avec American Indians: The First Nations: Native North American Life, Myth and Art, qui essaie de relier plus fortement entre eux les aspects ethnologiques, historiques et religieux. Le sujet commence à réagir plus fort sur la recherche. Mais ce n'est qu'en 1999 qur paraît une encyclopédie des peuples canadiens (Encyclopedia of Canada's Peoples) due à la Multicultural History Society of Ontario fondée en 1976.
James Wright |
A History of the Native People of Canada |
Larry J. Zimmerman |
American Indians |
Entre temps, l'internet permet non seulement à de nombreuses Premières Nations de publier leur propre vision
de l'histoire (v. Listes des Premières Nations du Canada),
mais aussi leurs propres collections de documents sources comme le :
First Nations Digital Document Source,
dont le but premier est néanmoins le soutien dans la question des revendications territoriales.
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Date de dernière mise à jour : 26/10/2022
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