les Motilones
Les Motilones ou Barís
Les motilones sont un peuple amérindien qui habite près de la source du río Catatumbo, à la frontière entre la Colombie et le Venezuela. Les Motilones parlent le barí, langue de la famille linguistique chibcha. Il y a soixante ans encore ils étaient les seuls occupants fiers et courageux de cette épaisse jungle du Catatumbo. Des passagers des avions survolant cette jungle disent les avoir aperçu tirant des flèches sur leur avion qui volait très bas.
Rien n'a pu les soumettre ni les Capucins venu avec leur bible et leurs prières, ni les Conquistadors barbus et menaçants de leurs épées brillantes Au début des années 20 sont venus les premiers "Gringos" couverts par le gouvernement colombien qui a donné ce territoire en concession à la multinationale Colpet-Gula en vu d'exploiter le pétrole sur un territoire d'environ 190'000 hectares. Peu importe que ces hectares soient au coeur du territoire et de village des Motiolones. Les étrangers ont coupé les arbres, détourné la rivière, détruit des montagnes et créé une ville uniquement à leur seul profit et une banque ou ils mettaient les gains accumulés par leur exploitation. Le contraste entre le luxe ou vivaient les ingénieurs et la misère des indiens était criant. Ces blancs n'avaient qu'une idée en tête ramasser le plus vite possible une fortune et partir au plus vite, comme le faisaient tous les étrangers. Ils vivaient dans de maisons climatisée et se gavaient de nourriture alors que les indigènes Pendant près d'un an les Barí ont vécu en paix. Alors ils ont pu recommencer à chasser, sentir avec leur corps cette rivière impétueuse qu'ils dominent à force de volonté. Ils ont espéré que l'appétit des envahisseurs pouvait avoir une limite. Ils ne savaient pas que dans un occident le Dieu auquel on aspire plus est l'argent. Des gens payés par la "Colpet" ont empoisonné l'eau et le sel dont les indigènes se servaient pour boire et pour saler leurs aliments. Ils ont sabotés les contrôles sanitaires mis en place pour protéger les indigènes de la tuberculose et de la malaria, décimant ainsi une grande partie de la population.
Les Narco-culture on commencé vers 1996, donc d'autres colons paysans sont venu pour cultiver la coca. Bien qu'ils aient peur, très peur, ils ne pensent pas prendre parti. Avec dignité ils essaieront de faire respecter leur droit de vivre sur leur sol sacré. Ils ont finalement tout supporté : la bible, l'épée, les virus, les oiseaux en acier, le progrès et ses adeptes. Au milieu du silence ils ont la ferme intention de vivre là pour toujours. |
Date de dernière mise à jour : 09/01/2021
Ajouter un commentaire